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Laurent Lescop Architecte dplg - docteur es Sciences Enseignant ENSAN

3D-photo – Relevé du Menhir de Kermaillard–phase 1

Le Menhir de Kermaillard également nommé “Gueguen Amonen” est une pierre ornée, d’environ 5m de haut pour la partie visible. Le menhir a probablement été trop enfoncé dans le sol lors de son relèvement en 1988. Deux gravures sont nettement visible au pied. D’autres gravures apparaissent en partie haute. On trouvera également 18 cupules.

Les coordonnées du menhir sont : 47 N 32′ 09" / 02 W 50′ 57" Altitude 12 mètres

http://www.culture.gouv.fr/fr/arcnat/megalithes/fr/art/artf.htm

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Campagne de photographie.

Les photographies ont été réalisées vers 16h00, sans préparation particulières.

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Détail du motif en pied.

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Réalisation du montage dans Photosynth

http://photosynth.net/edit.aspx?cid=3a03aba1-51f3-4f9e-8de7-a0005fd13446&wa=wsignin1.0

Assemblage et réalisation du nuage de points

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Exportation du nuage au format PLY et maillage. Extrapolation de la forme, fermeture du maillage.

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Avec cette méthode, la couleur du maillage est issue de la couleur des points et la définition du maillage est dépendante du nombre de photos réalisées.

Comparaison avec la reconstruction 123DCatch

Le même jeu de photographies est fournie au logiciel 123DCatch.

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Le logiciel retrouve la position des caméras, le maillage est réalisé avec plaquage de textures. Le résultat est visuellement plus réaliste.

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Le maillage triangulaire est très dense, ce qui pose des problèmes pour la végétation débordant sur le menhir. Lors d’une 2ème campagne, le site sera nettoyé et la pierre accessible de tous côtés.

Les gravures sont bien visibles.

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Comparaison des deux modèles

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Les détails de surface ne dépendent que de la prise de vue.

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La comparaison des maillages montre des interprétations différentes de certaines parties de la pierre. La photomodélisation de 123DCatch densifie (à droite) les zones où des détails plus abondants sont nécessaires.

à la recherche des représentations d¹une tombe à couloir du IVe millénaire

Première restitution du programme pilote "à la recherche des représentations d¹une tombe à couloir du IVe millénaire"

Gavrinis est un monument mondialement connu, incontournable de l’histoire de l’art pour la richesse de ses gravures, situé sur une petit île dans le paysage mégalithique du Morbihan.

Premier site mégalithique numérisé par des technologie de pointe laser réunissant des archéologues, des archéomètres, des architectes et des géomètres. À la recherche des représentations d’une tombe à couloir du IVe millénaire

Première visualisation et restitution du projet scientifique pilote sur écran circulaire avec une projection en chambre d’immersion. Il s’agit de donner l’accès à un “work in progress”, au processus de décryptage, ainsi qu’à la mise en scène de documents informatiques et graphiques permettant de se déplacer à travers des nuages de points à l’intérieur du site de Gavrinis en temps réel. Le prototypage définitif est prévu par une société d’informatique fin 2012.

Avec : Serge Cassen (CNRS, Nantes) Laurent Lescop (ENSA, Nantes) Valentin Grimaud (LARA et ENSA, Nantes)

Bruno Suner (ENSA, Nantes) Et Guirec Querré (Archéosciences, Rennes) Didier Morel (MMW, Vannes) et le CRT (Morlaix)

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Gavrinis, sur l’estuaire de la rivière de Vannes, est connu pour l’extraordinaire profusion des gravures conservées sur des piliers monolithique. L’ objectif est de requalifier ces représentations en constituant un nouveau corpus des tracés gravés, compris dans un contexte architectural et replacés dans le volume des supports. Un enregistrement des données topographiques, archéologiques, pétrographiques et acoustiques du tumulus et de la tombe à couloir permet d’assurer une représentation de l’architecture et des signes gravés. Le relevé topographique a consisté en un enregistrement de données spatiales géoréférencées (105 millions de points). Cette étape a balayé le cairn dans son ensemble à l’aide d’un premier scanner. Les parois de la tombe et la face supérieure de la dalle de la couverture (aujourd’hui inaccessible au regard pour le grand public) ont été enregistrées au moyen d’un second scanner à résolution infra millimétrique. Différents logiciels traitant les nuages de points ont été testés pour retenir le meilleur outil permettant ensuite de restituer les gravures. Concernant les signes gravés, un tableau des méthodes est proposé qui permet d’apprécier avantages et inconvénients des anciens procédés comparés aux nouvelles techniques (photographie numérique, scanner 3D). Le scanner permet enfin de restituer les gravures dans le relief fidèle du support, puis dans l’ordre architectural du monument, l’enregistrement des tracés en surface d’une roche grenue (granite) doit être complétée par la photographie numérique avec lumière rasante. Ces deux méthodes sont complémentaires.

Le site Internet du laboratoire LARA-POLEN à l’université de Nantes présente un résumé illustré de l’opération : http://lara-polen.univ-nantes.fr/spip.php?rubrique92

Le site de Gavrinis sera ouvert au public à partir du 29 mars 2011 Accès photos : http://www.ml-communication.fr/gavrinis

Relation presse : Françoise Guy / 06 62 23 91 27)