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La rédaction du mémoire

I. Le problème et son positionnement

Cette partie permet de poser les éléments nécessaires à la construction du mémoire. Ce sont des items pouvant également être restitués à l’oral afin de montrer dans quel cadre le travail a été mené.

A. Le sujet

Le sujet est l’environnement dans lequel vous souhaitez travailler. On pourrait aussi utiliser « le thème». Il peut être large, ses contours peu définis, mais il est néanmoins important de le spécifier, car il va déterminer en partie votre vocabulaire et éventuellement le système référentiel dans lequel vous aller travailler.

Ex : les villes utopiques dans les récits légendaire.

B. L’objet

Le positionnement de l’objet permet de resserrer une première fois le champ d’investigation. Le terme objet est donné ici au singulier, mais l’objet peut contenir « des objets ». Ce sont les éléments précis sur lesquels va porter l’étude. Dans un travail comparatif, ce peut être un corpus d’oeuvres, dans un travail d’analyse, c’est une oeuvre (ou un bâtiment, une ville, une pièce etc…) que l’on va bien entendu, replacer sa galaxie matricielle.

Ex : la ville d’Ys en Bretagne.

C. Le positionnement du problème ou problématique

La problématique est la question à laquelle le sujet doit répondre. Il est indispensable que le contenu de l’étude puisse être exprimé sous la forme d’une question. Tant que cette question ne peut pas être formulée, l’étude reste vague, floue, indéterminée et donc très difficile à mener. Il faut imaginer que le mémoire peut se considérer comme un roman, avec un environnement, des personnages et une intrigue (la problématique) qui pousse le lecteur à aller de la première à la dernière page.

Ex : est-il possible de reconstituer une ville légendaire présentée comme idéale en restant le plus plausible possible ?

D. Le positionnement des sous problèmes

La question de la problématique, amène forcement des questions intermédiaires auxquelles il faudra répondre. Il arrive souvent que l’expression de ces sous problèmes finisse par constituer le plan du mémoire.

  • Ex : existe-t-il des traces archéologiques contemporaines du récit ?

  • Les protagonistes du récit ont-ils une existence historique ?

  • Le récit a-t-il beaucoup évolué Existe-t-il d’autres villes semblables ?

  • Est-il possible d’obtenir des traces de l’environnement géographique, climatique,

  • socio-politique…

E. Les hypothèses

Dans les hypothèses, il sera fait un premier inventaire de ce que l’on pense trouver comme éléments de réponses. Les hypothèses sont des réponses anticipées que l’on va vérifier.

  • Ex : il doit exister des traces archéologiques car des villes contemporaines ont été découvertes non loin.

  • Il semblerait qu’il existe des traces des personnages puisqu’on les retrouve dans les chroniques

  • Il existe des récits similaires tout le long de la côte atlantique, ce qui attesterait soit d’un récit commun, soit d’évènements semblables.

F. Les délimitations / restriction du sujet / détermination du corpus

Lorsque l’on commence une étude, on réalise qu’un sujet est toujours très vaste, le risque étant de ne jamais terminer à vouloir toujours explorer plus en avant les données que l’on découvre ; le second risque étant également de dériver et finalement de traiter un autre sujet.

La délimitation du sujet permet de savoir où l’on se situe dans le champ des connaissances, à quelles disciplines on risque de faire appel. Deux avantages : mieux contenir son temps d’exploration, montrer à son lecteur que l’on a une culture suffisante pour arriver à installer son travail en relation avec ce qui existe déjà.

La détermination du corpus est une démarche essentielle. Il s’agit de choisir les oeuvres ou les objets sur lesquel(le)s ont va travailler. Dans une démarche comparative, on choisit les oeuvres qui font sens et servent la démonstration, inutile de tout prendre.

Dans une démarche d’analyse, la démarche est semblable.

Ex : les villes du Finistère entre le IVeme et le VIIeme siècle.

G. La définition des termes

Cette rubrique est particulièrement importante. Toute discipline scientifique produit son propre vocabulaire. Certains mots sont spécialisés, inventés pour le jargon (projétation par exemple chez les architectes dérivé de l’italien pour caractériser l’activité de conception ou de projet), d’autres sont le résultat de glissements sémantiques (« architecte système » chez les informaticiens).

Le rappel des définitions des termes essentiels, tels qu’ils seront utilisés dans le mémoire permet au lecteur de ne pas avoir d’ambiguïté sur les propos que vous tenez.

Ce travail de définition peut être augmenté d’un travail lexicographique, sur l’origine des mots qui seront employés, leur évolution dans le temps, sur les champs sémantiques qu’ils recouvrent.

Ex : mythologie, légende, conte.

H. Les postulats

Les postulats sont les affirmations que l’on va porter sur des sujets encore en discussions. Il est parfois important, pour faire avancer le travail, de solidifier des terrains où les chercheurs ne sont pas d’accord ou de simplifier des questions dont le raffinement n’est pas à l’échelle de votre recherche. Il faut juste en parler et justifier l’établissement de ces postulats.

Ex : ce n’est pas parce que l’on a rien retrouvé, qu’il n’existe rien.

I. La posture

Une des caractéristiques des recherches menées par les architectes est qu’elles touchent des domaines liés à l’architecture, alimentant la réflexion architecturale, mais non directement et explicitement centrées sur l’architecture. C’est une des questions centrales de la recherche en architecture, qui, à l’heure actuelle, braconne sur les terres des sociologues, des ingénieurs ou des historiens.

Ici, l’affirmation de la posture permettra de placer l’auteur du mémoire dans un champ de compétences dans lequel il peut s’exprimer. Un même sujet pourra être éclairé de façon très différente selon qu’il sera pris en charge par un historien, un architecte ou un spécialiste des structures.

Ex : la posture pour ce travail sera celle d’un architecte du VIeme siècle de notre ère.

J. L’importance de l’étude.

Quoiqu’on en pense en démarrant un travail de recherche, le résultat concernera et intéressera les futurs lecteurs et chercheurs. Aucun travail n’est vain, il fait progresser la connaissance, de l’auteur dans un premier temps, puis des lecteurs.

Il n’est pas de fausse modestie à avoir, juste une correcte appréciation de son travail.

Ex : ce sera la première que l’on présentera la ville comme si elle avait été conçue par un architecte de l’époque, avec son mode de fonctionnement, ses limites, ses phantasmes.

II. L’état de l’art

L’état de l’art est une rubrique essentielle, elle détermine ce qui a été fait sur le sujet par les autres chercheurs et ce, de par le monde. Une erreur est généralement faite concernant l’état de l’art qui est de confondre le sujet et la problématique. Votre problématique doit être originale et si dans l’état de l’art vous découvrez la même problématique que la votre, alors, il faut en changer ou spécifier un angle d’attaque différent. En revanche, il serait bien extraordinaire que ni le sujet, ni l’objet n’ait donné lieu à quelconque littérature.

L’état de l’art, dans le cadre du mémoire, doit respecter les frontières des délimitations (d’où son importance) afin de ne pas passer tout son temps à chercher ce que les autres ont fait au dépend de ce que l’on pourrait faire soi-même.

L’état de l’art, qui sera brièvement restitué dans le corps du texte mais surtout dans la bibliographie organisée et structurée (nous reviendrons sur ce point plus tard), permet au lecteur spécialiste de valider le niveau de connaissance du l’auteur du mémoire.

III. Les données, leur traitement et leur interprétation.

Tout travail de recherche passe par une collecte de données. Il faut pouvoir exposer et expliquer l’origine des données, leur quantité et qualité.

A. Les données

Présentation, description sommaire. Dans le cadre de certains travaux, il est possible que vous soyez vous-même le producteur de données (expérimentation technique de logiciel, modélisations, etc.)

B. Les critères gouvernant l’admissibilité des données

Cette rubrique, très importante, expose comment les données recueillies ou produites (les deux concernent le mémoire) ont été retenues, selon quels critères. Cela permet aux lecteurs ou aux chercheurs exploitant votre travail de pouvoir réutiliser en toute confiance les informations que vous produisez. Si ce travail de validation n’est pas exposé puis effectué, l’ensemble de la recherche prêtera le flanc à suspicion.

C. La méthodologie de la recherche

La méthodologie de la recherche présente comment le travail sera réalisé.

Ex : travail bibliographique, rencontre avec les spécialistes, mise en place d’un vocabulaire formel, modélisation informatique, rendu et animation.

D. Le traitement spécifique envisagé pour chaque sous problème

Dans le cadre d’un travail possédant des phases distinctes, comme exposées précédemment dans la méthodologie de la recherche, il peut être nécessaire de préciser le traitement spécifique de chaque sous problème. Cela invite surtout à bien organiser son travail et d’affecter à chacune des phases un budget temps.

Autre avantage, cela permet d’être réactif en fonction des impondérables de l’étude : disponibilité des interlocuteurs, caprices de la météo, calendrier des manifestations…

IV. Plan du mémoire

Le plan du mémoire peut largement évoluer au cours de l’étude, il est dès lors préférable de travailler sur la présente grille méthodologique de que fixer trop tôt le plan du mémoire. Il est bon néanmoins de positionner les articulations principales.

Le plan de mémoire doit être composé tel que suit :

  • L’introduction doit contenir le sujet, l’objet, la problématique clairement exposée et le plan du mémoire montrant comment va se développer la réflexion.

  • Chaque partie du mémoire est introduite par un court paragraphe exposant le contenu du propos, le questionnement propre à la partie et est close par une petite conclusion servant de transition vers la partie suivante.

  • Le mémoire peut être composé de trois parties, mais ce n’est pas une règle absolue.

  • La conclusion reprend l’hypothèse de départ, restitue l’ensemble de la démarche et collecte les conclusions intermédiaires afin de monter comment les problèmes ont été résolus. Un regard est ensuite porté sur les résultats (positif ou non peut importe), sur l’importance de la recherche et sur les suites que l’on pourrait apporter à l’étude. Un élargissement peut être proposé.

  • Les pages contenant beaucoup de données (interviews, simulations, listings, etc…) ne doivent pas figurer dans le corps du mémoire et doivent être placées en annexe. Le corps du mémoire est le lieu de la réflexion, de l’analyse et non de l’exposition des kilomètres de données recueillies.

V. Bibliographie sommaire et bibliographie du mémoire

Une bibliographie sommaire peut être présentée à l’amorce du mémoire afin d’aider à sa mise en place. La bibliographie du mémoire est présentée dans l’ordre alphabétique des noms d’auteurs. Si elle est très longue, elle peut être classée par thèmes. A l’intérieur des rubriques, on retrouve le classement alphabétique par auteurs.

Elle est présentée telle que suit :

  • Auteur. Titre. Numéro d’édition. Editeur et Date. Pagination. Collection. Notes. ISBN.

VI. Calendrier du travail

Rétro planning et placement des évènements particuliers.

3dsmax – Radiosité – démarrage.

Résumé : ce didacticiel explique les bases de la radiosité.

La radiosité va calculer l’énergie émise et reçue en chaque point de la scène.

Mise en place de la scène

clip_image002 Préparation de la scène, une simple boite dont l’une des faces a été retirée et su rlaquelle un Shell a été appliqué. Attention à travailler en vraies unités. clip_image004 Pour commencer un premier test, une lumière photométrique est ajoutée. Choisir 100W bulb et prendre des Areas Shadows. Laisser pour l’instant le reste par défaut.

clip_image006 Choisir Radiosity dans Rendering et commencer à paramétrer le système.

clip_image008clip_image010

Qualité donne le niveau de convergence du calcul, le filtering lissera un peu les effets de mailles. Très important ne pas oublier de cocher le Global Subdivision Settings. Mettre ensuite des valeurs en relation avec la géométrie à calculer. Des valeurs trop détaillées prolongeraient à l’infini le calcul. Cliquer sur Start. Le rendu à l’écran contient les informations lumineuses.

clip_image012 Il faut ajouter les matériaux. Choisir des matériaux architecturaux et choisir dans les Templates les matières pouvant servir au test.

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Refaire le rendu, en prenant bien soin de réinitialiser le calcul.

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Le résultat est quasi photographique. Le rendu ajoute les ombres, reflets, effets spéculaires.

clip_image018 Les paramètres de rendu ont automatiquement basculés en Logarythmic Exposure Control ce qui équilibre les variations violentes de luminosité.

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Calcul des expositions.

Un premier mode de rendu donne une évaluation des expositions :

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Le rendu :

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L’échelle des valeurs décrit les zones exposées et offre une évaluation s’ensemble.

Pour un état plus détaillé, il faut charger un outil qui est désormais caché : aller dans

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Placer Lightning Analysis dans le menu Rendering par exemple :

clip_image026

Lancer Lightning analysis et placer la pipette sur les zones à évaluer.

clip_image028 La fiabilité des résultats dépend du choix des matériaux et des sources lumineuses.

Explication de la radiosité.

Les techniques habituelles de lancer de rayon dépendent de la position de la caméra et calcul le trajet du rayon lumineux de la source vers l’œil. Chaque changement de position de la caméra demandera un nouveau calcul de la scène lumineuse. Le résultat se fait sur les pixels de l’image. La radiosité va calculer l’énergie émise et reçue en chaque point de la scène. Comme le calcul de chaque photon sur le moindre point de la scène se révélerait beaucoup trop coûteux en terme de temps de calcul, l’espace est découpé en petits secteurs (triangulaires ou carrés). On dira que ce qui se passe au centre de chaque secteur est applicable à la surface complète de ce secteur. Une fois la scène calculée, les résultats sont utilisables quelque soit le point de vue. Ce qui est un gain de temps par la suite. La lumière peut même être appliquée comme texture.

Le monde physique : ce sont les paramètres de la scène, la géométrie, les ouvertures, les lumières, les surfaces des matériaux. Puis la façon dont ce monde physique sera « discrétisé » en petites surfaces sur lesquelles les calculs seront faits. Bien entendu, plus les surfaces seront petites meilleurs seront les résultats du calcul.

Le calcul : le calcul de l’énergie de la scène est un processus qui peut être long (très long parfois). Il doit donc y avoir un compromis entre la discrétisation de la scène et la qualité du calcul. A partir de 85% le calcul rend assez bien compte du comportement de la scène, entre 85 et 95 % le calcul va surtout affiner les détails, au-delà les résultats ne sont plus réellement visibles.

Le rendu : à la manière d’une photographie, il est possible de modifier l’aspect du rendu de l’image en atténuant les contrastes, en redonnant de la lumière ou en lissant les passages ombre / lumière. I faut toutefois avoir conscience que ce sont des traitements sur l’image et non sur les paramètres physiques de la scène.

clip_image030clip_image032 La radiosité se développe donc en trois phases : Le monde physique : ce sont les paramètres de la scène, la géométrie, les ouvertures, les lumières, les surfaces des matériaux. Puis la façon dont ce monde physique sera « discrétisé » en petites surfaces sur lesquelles les calculs seront faits. Bien entendu, plus les surfaces seront petites meilleurs seront les résultats du calcul. Le calcul : le calcul de l’énergie de la scène est un processus qui peut être long (très long parfois). Il doit donc y avoir un compromis entre la discrétisation de la scène et la qualité du calcul. A partir de 85% le calcul rend assez bien compte du comportement de la scène, entre 85 et 95 % le calcul va surtout affiner les détails, au-delà les résultats ne sont plus réellement visibles. Le rendu : à la manière d’une photographie, il est possible de modifier l’aspect du rendu de l’image en atténuant les contrastes, en redonnant de la lumière ou en lissant les passages ombre / lumière. I faut toutefois avoir conscience que ce sont des traitements sur l’image et non sur les paramètres physiques de la scène.

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La lumière artificielle.

Le choix du type de lumière va directement influencer l’ambiance intérieure. Le choix de sources directes et/ou indirectes sculptera l’espace en fonction des moments et des besoins.

clip_image035 clip_image037 clip_image039 clip_image041
Indirect Semi-indirect Direct-indirect Diffus
clip_image043 clip_image045 clip_image047 clip_image049
Semi-direct Direct large Direct asymétrique Direct étroit

Impact solaire de l’extension d’une maison mitoyenne

Impact solaire de l’extension d’une maison mitoyenne

1. Présentation générale.

La présente étude permet de visualiser l’impact, en termes de perte d’ensoleillement sur l’habitation de Mme X, de l’extension de la maison de Mme Y. L’analyse compare la situation déposée au permis de construire avec la situation construite. L‘étude se focalisera sur trois moments de l’année : le 21 juin (le soleil est dans sa courbe la plus haute, le 21 décembre, le soleil est dans sa courbe la plus basse et le 21 mars, le soleil est dans une courbe médiane.

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