Première approche de la narration filmique (1)

Pour développer notre propos, nous allons utiliser le logiciel Sketchup et son plugin « film and stage’

Film and Stage est un plugin qui se trouve sur le site de Sketchup à l’adresse suivante  http://www.sketchup.com/ c’est un composant pour la version 5, il faudra donc vérifier son chemin d’installation pour les versions ultérieures.

Le plugin ajoute de nouveaux composant et un menu :

story01

Pour réaliser un story-board, commencez à placer schématiquement les éléments forts de votre scène.

Dans cet exemple deux personnages parlent dans une cuisine, l’un ira se faire cuire un œuf tandis que l’autre le regardera manger. C’est un peu ridicule, mais cela ira pour notre exemple !!

stoty02

L’outil peut vous aider à définir les trajectoires et de vérifier la présence d’obstacles ou non dans le parcours des personnages. (ces obstacles pouvant participer à l’intrigue).

Sketchup offre un nombre suffisant d’objet en bibliothèque pour n’avoir que très peu de modélisation à réaliser. Ici seule une partie du décor est réalisée, le reste ne se voyant pas à l’image, n’est pas modélisé.

story03

Choisissez ensuite votre format de caméra. Ici nous prendrons une 1:85 qui est un format assez intéressant à composer et moins difficile que le 2:35.

story04

Composez votre première vue, par exemple, un gros plan (montage japonais, c’est à dire plan de détail – plan moyen – plan d’ensemble, contraire au montage européen qui fonctionne à l’inverse).

story05

Dans cette vue la focale est de 35, utiliser la loupe pour modifier les focales…

story06

La première image est à 90, la seconde est à 20 sans que la position de la camera n’ait été modifiée. Avec de vrais appareils le rapport à la netteté et à la profondeur de champ aurait été modifié. En image de synthèse, c’est un peu différent puisque la gestion de la profondeur de champ ou de réglage de la netteté d’un premier plan ou d’un arrière plan relève presque de la post production.

story07

 

Activez la fonction « create camera », le logiciel positionne une caméra correspondant exactement à votre image. Cette camera pourra être exportée dans 3DS afin de retrouver la position précise et donc l’image fidèle conçue au story-board.

Enregistrez l’image sous forme de page.

story08

Procéder de même pour le contre champ

story09

Nous avons maintenant nos deux axes. Pour le story-board, selon le type de dialogue à montrer, on pourra utiliser une ou plusieurs fois ces images dans l’alternance des répliques, il est également possible de faire légèrement varier afin de capter des expressions particulières.

Il est maintenant temps de créer une position pour la vue d’ensemble de la scène qui préparera le moment où le personnage va se lever.

 

Les images sont composées ici en fonction du bout de décor construit. On ne montre pas le plafond (il n’y en a pas), la règle des 180 est imposée de fait par la construction du demi décor !! En image virtuelle les contraintes peuvent être un peu assouplies, mais l’idée reste de faire le maximum d’économie de temps en ne modélisant que ce qui est vu. D’où l’utilité d’un bon story-board.

story10

Pour représenter le mouvement de mon personnage, utilisez les composants de la bibliothèque dont les poses correspondent le mieux aux actions des personnages. Placez dans un calque gelé les poses non utilisées.

stoty11

Vue d’ensemble de la décomposition de l’action.

Traduction en images :

story12

story13

Ce type d’outil permet de s’interroger sur les interactions décor/actions/personnages. Par exemple la composition première peut aboutir à cette image :

story14

story15

 

Un mouvement de caméra peut accompagner le déplacement du personnage.

image16

La caméra fait un petit mouvement (travelling + panotage) replaçant les personnages dans une composition agréable à l’œil.

story17

 

La rédaction du mémoire

I. Le problème et son positionnement

Cette partie permet de poser les éléments nécessaires à la construction du mémoire. Ce sont des items pouvant également être restitués à l’oral afin de montrer dans quel cadre le travail a été mené.

A. Le sujet

Le sujet est l’environnement dans lequel vous souhaitez travailler. On pourrait aussi utiliser « le thème». Il peut être large, ses contours peu définis, mais il est néanmoins important de le spécifier, car il va déterminer en partie votre vocabulaire et éventuellement le système référentiel dans lequel vous aller travailler.

Ex : les villes utopiques dans les récits légendaire.

B. L’objet

Le positionnement de l’objet permet de resserrer une première fois le champ d’investigation. Le terme objet est donné ici au singulier, mais l’objet peut contenir « des objets ». Ce sont les éléments précis sur lesquels va porter l’étude. Dans un travail comparatif, ce peut être un corpus d’oeuvres, dans un travail d’analyse, c’est une oeuvre (ou un bâtiment, une ville, une pièce etc…) que l’on va bien entendu, replacer sa galaxie matricielle.

Ex : la ville d’Ys en Bretagne.

C. Le positionnement du problème ou problématique

La problématique est la question à laquelle le sujet doit répondre. Il est indispensable que le contenu de l’étude puisse être exprimé sous la forme d’une question. Tant que cette question ne peut pas être formulée, l’étude reste vague, floue, indéterminée et donc très difficile à mener. Il faut imaginer que le mémoire peut se considérer comme un roman, avec un environnement, des personnages et une intrigue (la problématique) qui pousse le lecteur à aller de la première à la dernière page.

Ex : est-il possible de reconstituer une ville légendaire présentée comme idéale en restant le plus plausible possible ?

D. Le positionnement des sous problèmes

La question de la problématique, amène forcement des questions intermédiaires auxquelles il faudra répondre. Il arrive souvent que l’expression de ces sous problèmes finisse par constituer le plan du mémoire.

  • Ex : existe-t-il des traces archéologiques contemporaines du récit ?

  • Les protagonistes du récit ont-ils une existence historique ?

  • Le récit a-t-il beaucoup évolué Existe-t-il d’autres villes semblables ?

  • Est-il possible d’obtenir des traces de l’environnement géographique, climatique,

  • socio-politique…

E. Les hypothèses

Dans les hypothèses, il sera fait un premier inventaire de ce que l’on pense trouver comme éléments de réponses. Les hypothèses sont des réponses anticipées que l’on va vérifier.

  • Ex : il doit exister des traces archéologiques car des villes contemporaines ont été découvertes non loin.

  • Il semblerait qu’il existe des traces des personnages puisqu’on les retrouve dans les chroniques

  • Il existe des récits similaires tout le long de la côte atlantique, ce qui attesterait soit d’un récit commun, soit d’évènements semblables.

F. Les délimitations / restriction du sujet / détermination du corpus

Lorsque l’on commence une étude, on réalise qu’un sujet est toujours très vaste, le risque étant de ne jamais terminer à vouloir toujours explorer plus en avant les données que l’on découvre ; le second risque étant également de dériver et finalement de traiter un autre sujet.

La délimitation du sujet permet de savoir où l’on se situe dans le champ des connaissances, à quelles disciplines on risque de faire appel. Deux avantages : mieux contenir son temps d’exploration, montrer à son lecteur que l’on a une culture suffisante pour arriver à installer son travail en relation avec ce qui existe déjà.

La détermination du corpus est une démarche essentielle. Il s’agit de choisir les oeuvres ou les objets sur lesquel(le)s ont va travailler. Dans une démarche comparative, on choisit les oeuvres qui font sens et servent la démonstration, inutile de tout prendre.

Dans une démarche d’analyse, la démarche est semblable.

Ex : les villes du Finistère entre le IVeme et le VIIeme siècle.

G. La définition des termes

Cette rubrique est particulièrement importante. Toute discipline scientifique produit son propre vocabulaire. Certains mots sont spécialisés, inventés pour le jargon (projétation par exemple chez les architectes dérivé de l’italien pour caractériser l’activité de conception ou de projet), d’autres sont le résultat de glissements sémantiques (« architecte système » chez les informaticiens).

Le rappel des définitions des termes essentiels, tels qu’ils seront utilisés dans le mémoire permet au lecteur de ne pas avoir d’ambiguïté sur les propos que vous tenez.

Ce travail de définition peut être augmenté d’un travail lexicographique, sur l’origine des mots qui seront employés, leur évolution dans le temps, sur les champs sémantiques qu’ils recouvrent.

Ex : mythologie, légende, conte.

H. Les postulats

Les postulats sont les affirmations que l’on va porter sur des sujets encore en discussions. Il est parfois important, pour faire avancer le travail, de solidifier des terrains où les chercheurs ne sont pas d’accord ou de simplifier des questions dont le raffinement n’est pas à l’échelle de votre recherche. Il faut juste en parler et justifier l’établissement de ces postulats.

Ex : ce n’est pas parce que l’on a rien retrouvé, qu’il n’existe rien.

I. La posture

Une des caractéristiques des recherches menées par les architectes est qu’elles touchent des domaines liés à l’architecture, alimentant la réflexion architecturale, mais non directement et explicitement centrées sur l’architecture. C’est une des questions centrales de la recherche en architecture, qui, à l’heure actuelle, braconne sur les terres des sociologues, des ingénieurs ou des historiens.

Ici, l’affirmation de la posture permettra de placer l’auteur du mémoire dans un champ de compétences dans lequel il peut s’exprimer. Un même sujet pourra être éclairé de façon très différente selon qu’il sera pris en charge par un historien, un architecte ou un spécialiste des structures.

Ex : la posture pour ce travail sera celle d’un architecte du VIeme siècle de notre ère.

J. L’importance de l’étude.

Quoiqu’on en pense en démarrant un travail de recherche, le résultat concernera et intéressera les futurs lecteurs et chercheurs. Aucun travail n’est vain, il fait progresser la connaissance, de l’auteur dans un premier temps, puis des lecteurs.

Il n’est pas de fausse modestie à avoir, juste une correcte appréciation de son travail.

Ex : ce sera la première que l’on présentera la ville comme si elle avait été conçue par un architecte de l’époque, avec son mode de fonctionnement, ses limites, ses phantasmes.

II. L’état de l’art

L’état de l’art est une rubrique essentielle, elle détermine ce qui a été fait sur le sujet par les autres chercheurs et ce, de par le monde. Une erreur est généralement faite concernant l’état de l’art qui est de confondre le sujet et la problématique. Votre problématique doit être originale et si dans l’état de l’art vous découvrez la même problématique que la votre, alors, il faut en changer ou spécifier un angle d’attaque différent. En revanche, il serait bien extraordinaire que ni le sujet, ni l’objet n’ait donné lieu à quelconque littérature.

L’état de l’art, dans le cadre du mémoire, doit respecter les frontières des délimitations (d’où son importance) afin de ne pas passer tout son temps à chercher ce que les autres ont fait au dépend de ce que l’on pourrait faire soi-même.

L’état de l’art, qui sera brièvement restitué dans le corps du texte mais surtout dans la bibliographie organisée et structurée (nous reviendrons sur ce point plus tard), permet au lecteur spécialiste de valider le niveau de connaissance du l’auteur du mémoire.

III. Les données, leur traitement et leur interprétation.

Tout travail de recherche passe par une collecte de données. Il faut pouvoir exposer et expliquer l’origine des données, leur quantité et qualité.

A. Les données

Présentation, description sommaire. Dans le cadre de certains travaux, il est possible que vous soyez vous-même le producteur de données (expérimentation technique de logiciel, modélisations, etc.)

B. Les critères gouvernant l’admissibilité des données

Cette rubrique, très importante, expose comment les données recueillies ou produites (les deux concernent le mémoire) ont été retenues, selon quels critères. Cela permet aux lecteurs ou aux chercheurs exploitant votre travail de pouvoir réutiliser en toute confiance les informations que vous produisez. Si ce travail de validation n’est pas exposé puis effectué, l’ensemble de la recherche prêtera le flanc à suspicion.

C. La méthodologie de la recherche

La méthodologie de la recherche présente comment le travail sera réalisé.

Ex : travail bibliographique, rencontre avec les spécialistes, mise en place d’un vocabulaire formel, modélisation informatique, rendu et animation.

D. Le traitement spécifique envisagé pour chaque sous problème

Dans le cadre d’un travail possédant des phases distinctes, comme exposées précédemment dans la méthodologie de la recherche, il peut être nécessaire de préciser le traitement spécifique de chaque sous problème. Cela invite surtout à bien organiser son travail et d’affecter à chacune des phases un budget temps.

Autre avantage, cela permet d’être réactif en fonction des impondérables de l’étude : disponibilité des interlocuteurs, caprices de la météo, calendrier des manifestations…

IV. Plan du mémoire

Le plan du mémoire peut largement évoluer au cours de l’étude, il est dès lors préférable de travailler sur la présente grille méthodologique de que fixer trop tôt le plan du mémoire. Il est bon néanmoins de positionner les articulations principales.

Le plan de mémoire doit être composé tel que suit :

  • L’introduction doit contenir le sujet, l’objet, la problématique clairement exposée et le plan du mémoire montrant comment va se développer la réflexion.

  • Chaque partie du mémoire est introduite par un court paragraphe exposant le contenu du propos, le questionnement propre à la partie et est close par une petite conclusion servant de transition vers la partie suivante.

  • Le mémoire peut être composé de trois parties, mais ce n’est pas une règle absolue.

  • La conclusion reprend l’hypothèse de départ, restitue l’ensemble de la démarche et collecte les conclusions intermédiaires afin de monter comment les problèmes ont été résolus. Un regard est ensuite porté sur les résultats (positif ou non peut importe), sur l’importance de la recherche et sur les suites que l’on pourrait apporter à l’étude. Un élargissement peut être proposé.

  • Les pages contenant beaucoup de données (interviews, simulations, listings, etc…) ne doivent pas figurer dans le corps du mémoire et doivent être placées en annexe. Le corps du mémoire est le lieu de la réflexion, de l’analyse et non de l’exposition des kilomètres de données recueillies.

V. Bibliographie sommaire et bibliographie du mémoire

Une bibliographie sommaire peut être présentée à l’amorce du mémoire afin d’aider à sa mise en place. La bibliographie du mémoire est présentée dans l’ordre alphabétique des noms d’auteurs. Si elle est très longue, elle peut être classée par thèmes. A l’intérieur des rubriques, on retrouve le classement alphabétique par auteurs.

Elle est présentée telle que suit :

  • Auteur. Titre. Numéro d’édition. Editeur et Date. Pagination. Collection. Notes. ISBN.

VI. Calendrier du travail

Rétro planning et placement des évènements particuliers.

La propriété intellectuelle pour les œuvres graphiques.

Qu’il soit débutant ou confirmé, l’artiste graphique sait qu’il n’est pas protégé, en France, par un système de copyright à l’image des américains. Dès lors la défense de l’œuvre et la juste rémunération du travail  dans le cadre d’une exploitation commerciale pose problème. Un contrat passé entre un éditeur ou un commanditaire balise généralement correctement le terrain, néanmoins subsiste la crainte de se voir piller ou déposséder ou tout simplement abusivement emprunter sans que l’on sache réellement quoi faire. 

Le marquage des œuvres (tatouage électronique pour les œuvres numériques suivant les principes de la stéganographie) la signature ou le référencement dans un catalogue ne suffisent pas toujours.

Que faire ?

Les artistes musicaux sont protégés par la SACEM. Si le système n’est pas parfait (voir les procès fait au piratage) il permet néanmoins aux musiciens de récupérer des droits lors de la diffusion de leurs œuvres selon des critères extrêmement précis et surveillés. Tout diffuseur doit s’acquitter d’une déclaration, les contrevenants risquant une amende très importante.  Les contraintes sont telles qu’il n’est normalement pas autorisé de passer un film ou une chanson dans une école dans le cadre d’un cours sans en avoir auparavant informé la SACEM. Il faut également savoir que même si les ayant-droits acceptent que céder leurs droits, la SACEM demande à être informée de l’utilisation du support.

Ce point est très important dans le cadre des travaux réalisés à l’école, particulièrement si l’étudiant souhaite voir diffuser son travail sur Internet ou sur des chaines de télévision. Les droits peuvent être très élevés.  Pour la diffusion d’un extrait (30 s) de musique de film, la Warner avait demandé 30.000 dollars, pour une période limitée à 5 ans. De plus, la diffusion était limitée à l’objet même du contrat, c’est à dire à l’exclusion de produits dérivés éventuels. Les anglosaxons, en matière de droits, ne sont pas dans une gestion collective.

Pour la France, la règle est plus simple, puisque les droits d’auteurs lors d’une diffusion sont à peu près équivalents à 6% du chiffre d’affaire de l’émission. Le décompte se fait à la seconde. C’est la règle de base pour toute diffusion publique, et c’est la règle appliquée en général pour les amendes. C’est-à-dire que si la déclaration des droits n’est pas faite, l’amende correspond à 6% du chiffre d’affaire. Normalement, il existe pour la radio et la télévision des aménagements spécifiques tenant compte de la particularité des médias. Il existe un calculateur des droits d’auteurs normalement versés : voir le détail à cette adresse : http://mp3.deepsound.net/sacem_info.php#tv

Si la SACEM ne parvient pas à lutter contre le piratage (qui le pourrait), elle a néanmoins obtenue de toucher un pourcentage sur les supports physiques (CDROM, DVDROM, disques durs, baladeurs, etc…) afin de compenser une partie des pertes. Bel exercice de lobbying.

Pour les arts graphiques existait le pendant de la SACEM qui se nommait la SPADEM. Cette société a longtemps protégé les artistes mais est entrée en conflit avec le Ministère de la Culture lors de la réalisation de la succession Picasso.  La SPADEM ayant disparue, L’ADAGP, sous l’œil bienveillant du ministère de la Culture prend la suite.

L’ADAGP, Société de perception et de répartition de droits d’auteur créée en 1953 gère, l’ensemble des droits dus aux artistes dans les Arts Visuels lorsque leur œuvre est reproduite ou représentée sur tout support (édition, télédiffusion, merchandising, multimédia,…) et le droit de suite du pour toute revente de leur œuvre.

L’article L-111-1 du Code de la Propriété Intellectuelle dispose : « L’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création d’un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous. » Il résulte donc de ce texte que la protection naît du seul fait de la création, sans l’accomplissement de formalités : en particulier, le dépôt légal qui est une obligation d’ordre public est sans effet sur la protection.

Pour que l’œuvre soit protégée, il suffit qu’elle soit originale, c’est-à-dire qu’elle doit porter l’empreinte de la personnalité de son auteur.

Toutefois, en l’absence de formalités de dépôt, il peut être difficile à un auteur d’établir matériellement sa paternité et la date de création de son œuvre. Les auteurs ont donc intérêt à se constituer par avance des éléments de preuve sous forme d’un dépôt. L’ADAGP ne fait pas les dépôts.

Le dépôt peut se faire :

  • chez un huissier ou un notaire;
  • dépôt directement ou sous enveloppe Soleau (enveloppe double de cinq millimètres d’épaisseur ou plus dont l’une des parties est renvoyée l’ayant droit portant le numéro d’enregistrement), soit à Paris auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (26 bis rue St Petersbourg, 75008 PARIS CEDEX, Tél. : 01.53.04.53.04), soit auprès des centres régionaux de l’I.N.P.I. ou des greffes des tribunaux de commerce pour les dépositaires domiciliés en province ;
  • envoi à soi-même ou à un tiers d’un pli recommandé avec accusé de réception (de préférence scellé) contenant le document permettant d’identifier l’œuvre. L’envoi ne doit pas être ouvert lors de la réception
  • dépôt peut également se faire auprès de sociétés privées (Artema, 8 avenue Percier, 75008 Paris. Tél. : 01.45.61.17.09).

Le fait d’être membre d’une société de droit d’auteur telle que l’ADAGP est en effet dissuasif pour les personnes souhaitant reproduire une œuvre sans l’autorisation de l’artiste. Après adhésion, l’artiste peut mentionner qu’il est  adhérent de l’ADAGP sur votre site.  Une large information sur la société est également présentée sur son site internet : http://www.adagp.fr

Ainsi la question des droits et de la protection de son œuvre est-elle fondamentale pour l’exploitation de sources extérieures et la protection de son propre travail. La notoriété est une bonne protection, la mise en ligne de son catalogue permet d’une certaine manière de lier l’auteur à une image, au-delà de cela, tout travail méritant salaire, le contrat de commande permet de décrire précisément le lien entre un artiste et un diffuseur.

Reste à bien lire toutes les petites lignes dudit contrat !

Laurent Lescop

Remerciements : Mark ar Ruz : musicien et ingénieur du son et Johanna Hagege, ADAGP.