Le site de Crucuno a-t-il été conçu comme l’a restauré Gaillard, ou ce dernier a-t-il régulé le tracé ? Dans le Archaeologia Cambrensis[1], il est dit que « The Cromlech of Crucuno now, after being « très bien restauré et dégagé», consists of twenty-one menhirs arranged in a rectangle, 136 ft. long by 96 ft. broad. » (page 72). Très bien, signifie-t-il fidèlement ? Outre les photos publiées par Gaillard, il « existe un plan établi par Muray Vicars en 1834, un relevé coté en 1867, visible au Musée de Guernesey, par Dryden et Lukis, puis un autre relevé, assez différent que l’on trouve daté de 1870 et parut avec une petite description dans le Wiltshire Archeological and Natural History[2] n°13, datant de 1872, comme déjà mentionné. Le plan suivant date de 1897, c’est celui de Gaillard que l’on trouve dans son Astronomie Préhistorique. Il faut attendre 1973 pour voir un nouveau relevé, c’est cela de Thom établi en 1973. En 2014, j’ai fait un relevé 3D qui sera présenté ensuite. Continuer la lecture de Le tracé de Crucuno
La légende la Ville d’Is, récits et représentations de la disparition des mondes coupables.
La légende la Ville d’Is, récits et représentations de la disparition des mondes coupables.
Située à la pointe ouest de la Bretagne, la légendaire ville d’Is aurait été engloutie à l’aube du haut-moyen âge. Gouvernée par le roi Grallon, la ville est le théâtre d’une lutte implacable entre Dahud, la fille du souverain fidèle aux Dieux de la nature et du monde ancien et Saint Guénolé qui tente de perpétrer la parole du Christ. Tentée par le diable, la fille du roi accepte par défi d’ouvrir les écluses qui protègent la ville. La catastrophe, punition divine, ne tarde pas. La ville est submergée par les assauts de la mer. Le roi tente de sauver sa fille, mais Saint Gwenole désarçonne la pècheresse qui disparait dans les flots. Continuer la lecture de La légende la Ville d’Is, récits et représentations de la disparition des mondes coupables.